Récit #232 – Les miracles du hasard

Par Woody

Je suis nouvelle dans cette ville. En vérité, pas si nouvelle que ça. Des fois, la vie prend des tournures qu’on n’attend pas tout le temps. Je croyais que devint était un nom auquel je pouvais m’identifier. Tout arrivait comme je l’imaginais à chaque fois, seulement, pas comme dans mes rêves les plus chers.

Il était le bon. C’est ce que je m’entendais à me raconter. Il ne l’a jamais été en fin de compte. Tout cela n’était que des rêves et encore des rêves. Le désespoir me gagnait dans mon grand logement désormais habité que de ma personne. La solitude et la déprime prenaient le meilleur de moi.

Un bon jour, je me dis qu’il serait bon d’aller au café du coin pour déguster un bon croissant autour d’un bon breuvage et de musique chaleureuse. Il était 13 heures que je me dirigeai vers le restaurant. Je commandai un mokaccino comme je l’ai toujours aimé. Je m’assois dans le fond sur une banquette qui donnait sur la fenêtre. De l’autre côté se cachait un paysage qui me faisait rêvasser. À ce temps frisquet, il faisait bon d’être à l’intérieur et de retrouver une certaine paix intérieure.

Alors que j’étais rendu à la moitié de ma viennoiserie, j’entends quelqu’un me faire une salutation. Je n’attendais pourtant personne et je ne connais presque personne encore ici. Je retirai mes écouteurs et me retournai. Devant moi se tenait un grand jeune homme. Il était bien peigné, une barbe bien taillée, un air un tantinet gêné avec de beaux petits habits « geek ». Il n’était pas l’homme le plus musclé sur la terre, loin de là, mais je lui trouvais un petit je ne sais quoi.

Je lui retournai la salutation et il me demanda s’il pouvait s’assoir avec moi. Je croyais rêver. J’acceptai et l’on s’offrit une conversation autour de la musique que j’écoutais. Il s’en suit de plusieurs autres sujets. Il était de plus en plus confiant et son sourire me faisait fondre sur place. Il dut partir puisqu’il allait être en retard pour son travail, mais il prit soin de me laisser son numéro de téléphone.

J’étais folle de joie, mais ce fut de court puisque je me rappelai qu’à chaque fois ça se termine toujours en queue de poisson et je n’arrive pas à rien. Je finis donc mon croissant en regardant un ciel un peu plus éclairci qu’à mon arrivée.

Je retournai chez moi tranquillement et pris mon après-midi pour relaxer avec un thé un bon livre. J’aime bien les petites bandes dessinées du petit magasin de coin. Ce que j’aime le plus de ces livres, ce sont les histoires palpitantes et les dessins qu’on y retrouve. Alors que je commençai à me sentir plus fatigué, je me rappelai du numéro téléphone qu’il m’avait laissé plus tôt. « Et pourquoi pas essayer de voir si Dieu et ses miracles existent… »

Le téléphone ne décrocha pas. J’ai dû mal inscrire le numéro, je me réessayai donc de nouveau… Toujours pas de réponse. Je ne m’étais pas trompée, ce n’était alors que de faux espoirs que je me faisais à nouveau. Alors que je me reprenais ma lecture de mon livre, je vus qu’il commençait à se faire un peu tard. Au moment où je déposai mon bouquin, une sonnerie retontit… C’était lui !

 

Je répondu après deux coups et il me dit qu’il n’avait pas pu répondre puisqu’il était sur la route et se demanda un peu pourquoi avoir appelé à plusieurs occasions. D’une panique soudaine, je lui dis que je l’invitai pour souper chez moi. Surpris de son côté, il accepta et me demanda mon adresse que je m’empressai de lui donner. On s’est dit à tout à l’heure et je raccrochai. Mon œil pris un coup à mon logement et mon cerveau venait de réaliser qu’il était l’heure de faire un ménage éclaire comme je n’en ai jamais fait autrefois !

Quelques heures plus tard, je pus redonner vie à mon appartement et je courus à la douche, car je sentais le canard ! Je me mis une belle robe d’occasion et me mis belle comme je pouvais. « Enfin prête ! » me dis-je. En passant devant la cuisine, je réalisai que je n’avais rien de prêt et je m’empressai de préparer un plat de charcuterie avec du fromage et des raisins.

Alors que je plaçais le brie, j’entendis cogner à la porte. Au travers du petit trou, je le voyais super bien habillé vérifiant qu’il était bien au bon appartement. Je lui ouvris avec un petit sourire gêné. Il me répondit avec le sien. Il me faisait encore fondre instantanément. Je l’invitai à venir s’assoir à table. Il me montra une belle bouteille de vin qu’il avait déniché. Je sortis deux coupes et servis.

Nous discutions autour d’un fond de bouteille maintenant… ou de deux… Il était vraiment charmant et c’est à ce moment que je me remis à croire au miracle. Il était drôle et chaleureux. Il plaça ses mains chaudes autour des miennes qui étaient rendues froides à force de tenir ma coupe froide.

On se regarda dans les yeux tout en se rapprochant et nous nous embrassâmes. Ses lèvres étaient douces. Nos corps étaient devenus complètement contrôlés par les vagues de chaleur que dégageait ce long et délicieux kiss. Nous étions désormais debout à s’enlacer. La tension montait tranquillement et nos mains se laissaient guider instinctivement sur le corps de l’autre. Je sentais des papillons d’excitations dans le bas de mon ventre et une chaleur qui en demandait plus.

Je me dégageai de ses lèvres pour mon rendre à son cou qui avait cette eau de Cologne si attirante. J’embrassais religieusement de mes lèvres toute la région. Je lui retirai tranquillement son pantalon et le caressai tranquillement prenant en compte son membre viril. Je fis une génuflexion et découvris sa verge. Elle était tout simplement de la taille parfaite, très dure et bien taillée. Je commençai par la base et lui donna quelques baisés tout en remontant jusqu’à son gland. Je l’enfonçai ensuite tranquillement dans ma bouche en prenant le temps de bien saliver.

Je m’agrippai après ses belles fesses toutes rondes et me mis à faire les va-et-vient les plus sensuels que je pouvais. Je m’amusais à le faire frissonner avec ma langue en la bougeant tout autour de son gland. Il était en train de tout simplement jouir.

Je me relevai et il m’embrassa de nouveau en me tenant près de lui. Il glissa ses mains derrière mon dos pour descendre la fermeture éclair. Puis elles remontèrent pour venir dénuder mes épaules et laisser ma robe tomber à mes pieds. Il n’avait pas cessé de m’embrasser tendrement et voilà qu’il me caressait le dos de ses chaudes et chaleureuses mains. Je le dirigeai vers ma poitrine. De la même façon, il me massa les seins tout en appréciant chacune de mes courbes. Il empoigna ensuite mes fesses d’une fermeté et d’une délicatesse que je ne pouvais décrire. Les papillons ne cessaient de se multiplier alors que je sentais la chaleur montée à mon pelvis.

Il me souleva ensuite pour nous diriger vers le lit où il me déposa. Il retira ce qu’il lui restait de vêtement qui le couvrait pour grimper sur le matelas avec moi. Par-dessus ma personne, il m’embrassa en descendant à mon cou… puis mes seins… puis mon nombril. Les papillons étaient si intenses à ce moment, je sentais la chaleur devenir presque insoutenable. Il esquiva mon entrejambe pour se concentrer à me caresser l’intérieur des cuisses de ses lèvres tellement douces. Il commençait de mon genou qu’il embrassa et remontait tranquillement vers mon antre qui ne demandait que lui. Lorsqu’il fut rendu à l’objectif, il souffla doucement d’une chaleur qui me fit détremper mes draps instantanément. Puis, il redescendit l’autre jambe en reprenant sensuellement son souffle. À mon autre genou, la même aventure palpitante recommença. Remontant de baiser vers mes lèvres pour expirer doucement sur mon petit bouton qui se faisait plaindre. Il continua jusqu’à ce que je sois sur le point d’orgasmer juste avec ses stimulations.

À ce moment, de sa langue, il explora tranquillement la zone humide et sensuelle. Humectant mes lèvres et mon clitoris, les sensations étaient si fortes que je ne pus m’empêcher de jouir. Il savait ce qu’il faisait dans mon entrejambe. C’est comme s’il savait exactement tout ce que j’aimais le plus comme stimulation et me l’offrait généreusement. Il enfonça finalement un premier doigt et ensuite un second. Il n’a même pas eu besoin de chercher mon point G. Je ne m’étais jamais sentie si mouillée de toute ma vie. Je jouissais de plus en plus fort. Il accéléra lentement mais surement en écoutant mon corps et me mena jusqu’à un premier orgasme suivi d’un long jouissement.

De son autre main, il caressait ma poitrine toujours avec la même douceur. Il se releva et se remit à m’embrasser avec cette sensualité si suave. Je le tenais par son dos et je descendis mes mains vers ses fesses que j’empoignai. Je le dirigeai et la magie se produit. Il était en moi me comblant tout mon espace. Il était dur et n’eut aucun mal à s’insérer tellement je le voulais. Chaque coup de hanche était fait pour me stimuler sur toute ma profondeur.

Jamais autrefois une intimité et une proximité comme celle-ci n’étaient présentées à moi. Je me sentais en confiance totale alors qu’il me murmurait de doux mots à mon oreille. Il caressait chaque parti de mon corps comme si c’était celui d’une déesse. Il se releva un peu afin de pouvoir prendre mes jambes et accélérer les va-et-vient. La chaleur continuait de s’accumuler et j’en voulais encore et toujours plus. Je me sentais au paradis sur Terre.

Je le repoussai légèrement et je le guidai à se coucher sur le dos. Je voulais lui donner un petit répit pour faire durer le plaisir. Je lui fis alors une petite fellation rapidement avant d’escalader son corps et de me rendre à ses lèvres qui ne se firent pas prier pour se faire embrasser. J’attrapai sa verge que je dirigeai vers mon antre. Je l’agaçai un peu à la faire glisser le long de ma vulve pour enfin la rentrer à nouveau. Il me comblait totalement de l’intérieur. Cette fois-ci, c’était moi qui avais le contrôle et j’en profitai pour lui montrer ce que je savais faire.

J’essayai alors de monter et descendre tranquillement le long de sa virilité. Mon mouvement se transforma graduellement en twerk. Son souffle accélérait et son visage rougissait au rythme de mon balancier. Me redressant, le sentait profondément en moi. Il était sur un petit point dans mon vagin super jouissif dont j’ignorais l’existence. Mes jambes tremblaient sans que je n’y puisse rien. C’était tellement puissant que j’ai dû la retirer.

Coquin et rapide, il me laissa reprendre mes esprits alors que j’étais à quatre pattes pour se glisser derrière moi. Il agrippa mes fesses et s’inséra en moi. La puissante jouissance était de retour alors qu’il y allait lentement. Je lui fis signe de prendre mes mains alors que ma poitrine touchait le dessus du lit. Avec mes mains, il pouvait se propulser plus rapidement et profondément en moi. La sensation était si forte que je ne pouvais pas empêcher mes cris de jouissance. Il était sur le point d’exploser, il jouissait fortement, mais refusait de s’arrêter. Mes jambes tremblaient au point où je glissai complètement sur le ventre. Il ne cessa jamais son mouvement. J’ai dû éclabousser mes draps à au moins deux reprises. Cette fois, la sensation en moi était si puissante, qu’au moment où je le sentis exploser en moi, j’eus le plus gros orgasme de toute ma vie. Tout mon corps vibrait alors que je sentais ses jambes trembler derrière moi.

Il resta quelques instants en moi alors qu’il me collait et me caressait. Il m’offrit quelques baisers avant de se révéler et de m’inviter à aller me laver avec lui. Je voyais dans son visage qu’il était loin d’en avoir fini avec moi et que ça n’allait pas être la dernière fois qu’on allait se voir…

 

 

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