J’avais tellement hâte à aujourd’hui que j’avais demandé à mon cellulaire de me réveiller tôt pour ne pas en manquer une seule seconde. Alors que j’ouvre les yeux, je tends la main, pensant qu’il n’a tout simplement pas sonner, mais je me rends compte qu’il est encore trop tôt. Mais je décide alors de ne pas attendre huit heures et je vais prendre une douche rapide pendant que mon chum dort encore. Après la douche, alors que je finis de m’habiller, je mets un genou sur le lit, m’étire et donne un bec à mon chum, lui souhaite une bonne journée. Il ne se réveille même pas. Mais ça m’importe peu, parce que je m’étais dit que je serais célibataire aujourd’hui. Je prends mon sac de sport que j’avais fait la veille, qui contient du linge de rechange, un bikini et une paire de sandale.
J’embarque dans ma voiture, fait un petit arrêt au café du coin pour prendre un croissant et un café, et je me dirige droit vers le spa où j’ai réservé pour une journée entière de soins, massages et détente.
Lorsque j’arrive aux portes, ça fait déjà quelques minutes que le spa est ouvert. J’entre, je parle à la réceptionniste. Comme c’est la première fois, elle m’explique comment va se dérouler la journée. Je vais au vestiaire, me change, enfile mon bikini, le peignoir que m’a fourni la réceptionniste. Et je décide de commencer par une masque facial…
La journée avance et j’adore vraiment ça. Finalement, quand je sors d’un massage d’une heure après le lunch, je décide de sortir dehors et d’aller dans un des spas. Je m’avance dehors et alors que je m’apprête à m’installer dans l’un d’eux. J’ai à peine le temps de mettre mon pied à l’eau que j’entends mon nom. En regardant autour de moi, je vois un bras qu’y s’agite un peu plus loin. Je reprends mon peignoir et je m’approche. Je reconnais immédiatement une connaissance, Roxane, l’amie d’une amie du temps que j’étais au cégep, que je n’ai pas vu depuis quelques mois. Elle porte, elle aussi, un bikini. Sauf que le sien est magenta. Ses cheveux châtains méchés blonds qui descendent sur ses épaules pour toucher le haut de ses seins.
On commence par se donner la bise, et on parle un peu de tout et de rien pendant quelques minutes. Pour finalement aboutir sur ma vie amoureuse.
— Est-ce que tu es toujours avec, — je ne me rappelle plus de son nom —, Josh ?
— Aujourd’hui… je suis célibataire, dis-je en laissant planer l’ambiguïté.
— Cool, répond-elle, visiblement heureuse.
— Je me rappelle l’an dernier, quand je t’avais présenté Josh, tu avais eu l’air un peu déçu…
— C’est vrai. Je ne le nie pas… Tu es une belle fille… Et tu ne me laisse pas indifférente.
Elle rougit un peu.
— Mais tu as déjà eu un chum ?, j’ajoute, charmée par cette déclaration.
— Oui… Mais je suis plus discrète avec mes blondes. Même si j’ai eu plusieurs chums, j’ai une petite préférence pour les filles. On pourrait dire que je suis bisexuelle… Toi, as-tu déjà été avec une fille ?
— Une fille, seule à seule, non. Mais j’ai déjà fait un trip à trois avec Josh… J’ai adoré !
— Tu le referais ?
— Oui !
— Et tu essaierais avec une fille ? sans gars ?
— Haha ! Humm… Peut-ê… Oui. Oui. Je l’essaierais.
Roxanne sourit. Dans le spa, elle se déplace, se rapproche de moi. Elle prend une de mes couettes de cheveux, la replace derrière mon oreille. Sa voix devient plus feutrée, le volume baisse, comme si nous sommes en tête à tête.
— Revenons au trip à trois, veux-tu… Elle était comment la fille?
— Belle… Grande… Tu la connais peut-être. Elle allait au même cégep que nous… Elle s’appelais Myriam.
— Non… Comment était-elle habillée ?
— Elle portait un simple top noir, assez moulant. Des jeans ordinaires. Des souliers noirs.
— Décrit moi son odeur quand tu t’es approchée d’elle.
— Elle ne portait pas de parfum… Mais j’ai quand même sentit son shampoing. Il sentait les fruits.
— Est-ce qu’elle t’a embrassée le lobe d’oreille ?
— Humm… oui…
J’entends un petit clapotis d’eau et je sens les chaudes lèvres de Roxanne saisir mon lobe d’oreille. Une de ses mains se pose doucement sur mes cuisses. Je réagis peu, mais intérieurement, je suis très excitée. En fermant les yeux, je revois des images de cette soirée. Lorsque ses lèvres quittent mon lobe d’oreille, elle continue.
— De quelle couleur étaient ses sous-vêtements ?
— Noir… En dentelle.
— Décris-moi ses seins.
— Ils étaient ronds. Fermes.
— Quelle grosseur ?
— Un peu plus gros que les miens.
— Est-ce que tu les a touché avec tes mains ?
— Oui.
Sa main sur ma cuisse monte doucement et se pose sur un de mes seins.
— Est-ce que tu les as léchés avec ta langue ?
— Oui… Mais on s’est embrassée sur la bouche avant…
Son visage s’approche du miens. Ses lèvres se posent délicatement sur les miennes. Au bout de quelques secondes, nos lèvres deviennent plus à l’aises. Elle s’ouvre lentement. Je commence à sentir sa langue qui veut venir caresser la mienne.
Et… Et… Nous entendons un quelqu’un qui tousse près de nous. C’est une préposée du spa qui nous regarde avec un air réprobateur. Elle pointe un écriteau qui écrit en toute lettre que les contacts physiques sont formellement interdit dans les spas. Roxanne s’excuse pour nous deux, s’éloigne de moi. Nous regardons l’heure.
— Il commence à se faire tard… Veux-tu qu’on aille se changer ?
J’acquiesce. Nous sortons de l’eau. Je remarque en mettant mon peignoir que j’ai le bout des seins complètement dure. Nous nous rendons au vestiaire, on se prend une serviette chacune. Comme il n’y a que quelques douches, on se mets dans la petite file et nous attendons. Roxanne et moi ne parlons pas. Nous nous contentons d’échanger des regards complices. Lorsque c’est mon tour, je m’avance entre et ferme le rideau derrière moi. J’accroche mon peignoir, ma serviette sur le crochet et je détache le haut de mon bikini.
C’est à ce moment que Roxanne entre discrètement dans ma douche. Avec mes mains, je me dépêche à cacher mes seins. Elle a un large sourire et avance vers moi d’un pas décidé.
— Je me suis dit que tu aurais peut-être besoin d’aide pour te laver le dos.
Je pouffe de rire.
— C’est quoi ça ? dis-je. Une réplique de film porno ?
— Peut-être… J’en ai aucune idée… Les films pornos que je regarde n’ont pas de dialogue. Juste de belles filles qui parcourent le corps de leur amante avec leur langue.
Elle s’approche encore de moi. Elle penche le visage et commence à m’embrasser de nouveau sur la bouche. Lentement, sa langue retrouve la mienne. Pendant plusieurs minutes, à l’abris des regards indiscrets, on s’embrasse sans retenue. Mes mains deviennent plus molles et finissent par tomber le long de mon corps. Roxanne en profite pour défaire le nœud de son haut de bikini et nos seins se frottent.
Comme nous commençons à avoir un peu froid, nous allumons la douche et continuons de nous embrasser, de nous caresser et de nous savonner. Lorsque nous sortons quelques minutes plus tard, enrouler dans nos serviettes, les deux filles qui attendent dans la file d’attente pour les douches nous lance un drôle regard.
On se dépêche à retrouver nos casiers, se rhabiller avant d’attirer plus l’attention. En sortant des vestiaires, on passe devant la réception, payons et sortons. Alors qu’on est devant le stationnement, elle me dit tout simplement :
— La Volks rouge.
— Quoi ?
— Ma voiture. C’est la Volks rouge, là-bas. Tu me suis jusque chez moi.
— Humm… J’ai quelque chose ce soir… répondis-je en pensant à mon chum.
— Je m’en fous complètement… Tu me suis jusque chez moi et nous finissons ce que nous avons commencé sous la douche.
— Je… Okay…
Je rentre dans ma voiture. Je suis encore tout émoustillée parce qu’y s’est produit dans les minutes précédente. Je prends mon cellulaire, j’appelle rapidement mon chum. Je lui dis que je vais passer la soirée avec une amie. Il n’est même pas déçu que je ne passe pas la soirée avec lui. Il me dit qu’il avait déjà invité ses amis à venir jouer à GTA. On se souhaite bonne soirée et je raccroche. Lorsque je relève les yeux, je vois la voiture, la Volks rouge, de Roxanne attendre à la sortie du stationnement. Je la suis.
Vingt minutes plus tard, je me stationne derrière sa voiture devant chez elle. Nous montons jusqu’à son appartement. Dès que la porte se referme derrière nous, elle se rapproche de moi et nous recommençons à nous embrasser. C’est un baiser encore plus passionnée que celui de nous nous sommes échangées sous la douche.
Elle m’embrasse avec tellement de passion que je finis collée contre le mur. Je sens ses mains m’agripper le derrière des cuisses et me soulever. Instinctivement, j’enroule mes jambes autour de sa taille.
D’un geste presque viril, elle me transporte jusqu’à sa chambre à coucher. Elle me lance sur son lit. Lorsque je relève la tête, je la vois qui se dépêche à retirer ses souliers. Elle saute sur le lit. Elle me retire mon chandail, mon soutien-gorge et elle commence à m’embrasser les seins. Elle les lèche, les mordilles, les sucent. J’adore ça ! Lentement, ses baiser finissent par monter un peu, rejoignant mon cou, mon menton, puis nous nous embrassons de nouveau.
Lorsque nos lèvres se séparent, j’en profite pour lui retirer son chandail. Elle n’avait même pas mis de soutien-gorge. J’approche mon visage de ses seins. Avec mes doigts, j’effleure la surface du bout de ses seins. Ils sont déjà tout dure, tout hérissés. Je pose alors ma langue dessus. Je les suce allègrement quelques instants. Mais contrairement à Roxanne, après avoir mangé ses seins, je commence à descendre. Je donne quelques becs sur son ventre, près de son nombril et je continue d’aller plus bas.
Elle s’étends. J’en profite pour défaire le bouton de ses jeans. Je descends lentement sa fermeture éclair. Elle ne porte pas de petite culotte non plus… Je me redresse, tire sur son jeans au niveau des chevilles et je finis par lui retirer son pantalon. Je caresse ses jambes, ses mollets sensuellement. Je ne peux m’empêcher de prendre une pause pour admirer son corps.
Roxanne est athlétique sans être musclée. Elle a peu de gras. Ses seins sont légèrement plus petits que les miens, mais ils ont l’air si parfait. Son ventre est plat… Et sa chatte… Elle m’’attire. J’écarte lentement ses jambes et je m’installe entre elle. J’étire la langue jusqu’à je finisse par toucher sa peau. Sa chatte est tellement humide qu’elle s’ouvre presque d’elle-même et le bout de ma langue entre en elle. Je remonte vers son clitoris, le chatouille un peu avec mon nez et continue de bouger ma langue dans sa chatte.
Visiblement, je fais bien ça. Roxanne se caresse les seins, pousse des soupirs de plus en plus profond. Moi, je mon côté, j’adore la manger. Le jus de sa chatte est un peu salé, mais la texture me fait penser à celle du miel. Pendant les minutes qui suivent je reste focusée sur Roxanne à lui procurer le maximum de plaisir. Mais ma langue commence à faiblir…
— Changeons de place, dis Roxanne.
Elle me retire mes pantalons, ma petite culotte noire et elle commence par me donner des becs dans l’intérieur des cuisses. Finalement, je sens sa langue me pénétrer. Ça chatouille au début… Mais rapidement je commence à aimer ça… Vraiment aimé ça. Mon pouls s’accélère, ma respiration aussi… Je ne sais pas quoi faire mes mains : Je me caresse les seins, griffent les draps avec mes ongles. Et à toute les fois que je baisse le regarde entre mes jambes, je la voie. Son regard perçant croise le mien…
Et puis tout d’un coup, je suis incapable de me retenir. Je pousse un long soupir, assez soudain. J’ai quelques petits spasmes incontrôlés. Et je perds la connexion avec la réalité… J’ai jouis !
Lorsque je reprends mes esprits. Je suis littéralement couverte de sueur. Je suis essoufflée, toute rouge. C’est la première fois que j’ai un orgasme sans avoir de queue en moi. Roxanne se lève, avec son bras, elle essuie le jus qui luit autour de sa bouche, de son menton. Elle s’avance s’étends à côté de moi.
— Et puis ?
Je cherche une expression, un mot… Mais tout ce qui sort de ma bouche est : « Wow ». Elle m’embrasse sur la bouche et se colle contre moi.
— Si je te demande de comparer ta première aventure lesbienne avec ton premier trip à trois. Lequel as-tu préférée ?
— Facile. Ce qu’on vient de faire était 100 fois mieux ! Honnêtement, personne ne m’a mangé la chatte comme ça auparavant. Mais ça veut pas dire que le trip à trois était pas bon… Mais disons que se faire manger par une fille qui se prendre doggy-style ça donne pas le même feeling.
— Haha… Pour m’être déjà retrouvé dans cette situation-là, j’avoue que c’est pas facile.
— Tu l’as déjà fait à trois ?
— Oh Oui ! Plusieurs fois… C’est comme ça que j’ai commencé. Tu te rappelles peut-être d’Éric, un de mes premiers chums.
— Vaguement.
— Pour son anniversaire, j’avais organisé un trip à trois avec ma meilleure amie, Émilie. Je me suis rendue compte que j’étais plus attiré par elle que par lui. Et bon… Quelques semaines plus tard, j’ai organisé un autre trip à trois… Mais j’ai malencontreusement oublié d’inviter mon chum. Mais ça nous a pas empêcher d’avoir ben du fun !
— Émilie… Émilie Roy? C’était pas ta coloc durant la première année de cégep ?
— Ouais… « Coloc » … Ça c’était ce qu’elle disait à tout le monde. On habitait dans un trois et demi. On avait juste un lit… Mais revenons un peu à toi. Tout à l’heure dans le spa, je t’ai demandé si tu essayerais avec une fille. Maintenant que c’est fait. Est-ce que tu le referais encore ?
— Oui. Sans hésiter.
— Ça tombe bien… Parce que j’en ai pas finit avec toi…
***
Le lendemain matin… Je me réveille au son d’une étrange vibration. J’ouvre les yeux et je vois une des poches de mon pantalon qui vibre un peu. Je me lève, le sort discrètement de sa poche. Lorsque j’allume l’écran, je vois une trentaine de message textes, quatre messages vocaux. C’est Josh, mon chum, qui s’inquiète du fait que je sois pas rentrer. Je me sauve dans la pièce la plus éloigné de la chambre à coucher, le salon, et j’appelle discrètement Josh. Je lui fais à accroire que je suis sortie dans un bar avec des amies, que j’étais trop saoule pour rentrer. Ça le calme… Mais je sens que ça ne le convainc pas. J’ai à peine raccrocher que j’entends Roxanne qui se réveille. Je retourne à la chambre, me colle contre elle et l’embrasse sur langoureusement sur la bouche.
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