Je suis dans ma chambre, assise sur le lit, mon laptop sur mes genoux à terminer un travail d’université, lorsque j’entends mon chum, Louis, m’appeler. Je feins ne pas l’entendre, mais lorsqu’il m’appelle une deuxième fois, je me lève.
Lorsque j’arrive dans le salon, je le vois à côté de son ami.
— Hey, salut Simon! dis-je en le voyant.
— Salut, répondit-il en me retournant mon sourire.
— Assis-toi à côté de moi, me demande mon chum.
Je m’exécute. Louis et Simon échangent un petit sourire. Puis, ils se tournent vers moi. Mon chum met une main sur mon épaule… Et il prononce les mots : « Chef Boyardee ». Et c’est instantané. Je ferme mes yeux, je laisse ma tête tombée sur le bras du divan.
— Wow! lance Simon. Comment t’as fait?
— C’est simple… Je l’ai programmée pour entrer en transe à chaque fois que je dis les mots magiques.
— Chef Boyardee?
— Oui.
— Je savais pas que tu étais capable d’hypnotiser…
— En fait, le plus beau là-dedans… C’est elle qui s’hypnose…
— Qu’est-ce que tu veux dire?
— Ben, elle s’était fait une bande-son d’autohypnose qu’elle écoute la nuit pour arrêter de se ronger les ongles. Pis regarde, dit-il en me prenant la main.
— Ça ne parait presque pu, commente Simon.
— Alors je me suis dit… que je pourrais lui jouer un tour… En changeant sa bande-son. Alors j’ai rajouté des phrases vers la fin. Le premier soir je l’ai programmé, pour le fun, à réagir à certains mots clés.
— Comme quoi?
Il y a un petit silence.
— Peut-être que ça fonctionne, dit mon chum. Queue.
— Mon chum, il y en a une grosse! dis-je par réflexe.
Je les entends rire aux éclats.
— Et oh my god, c’est de valeur que je l’aille pas filmé… Mais il y a deux semaines. On était dans un souper entre amis. Et en plein milieu d’une conversation avec sa meilleure amie, Jade, autour de la table. Et son amie lui a dit qu’elle avait fait la queue…
— Mon chum, il y en a une grosse! répétais-je avec conviction.
— … au guichet automatique, finit-il.
Ils rient de nouveau.
— T’aurais dû voir le silence que ça fait autour de la table. Écoute… Moi, je me pinçais les joues pour ne pas rire. J’avais juste le goût de me rouler à terre… Et après le souper. Elle s’est obstinée un bon dix minutes avec elle. Comme quoi elle ne se rappelait pas l’avoir dit.
— Et elle ne s’en rend pas compte?
— Non… C’est ça le plus beau là-dedans! Alors le soir suivant, j’ai changé la bande-son de nouveau. Je lui ai programmé un mot pour entrer en transe.
— Pourquoi « Chef Boyardee » ?
— Je cherchais un mot que personne utiliserait par accident. C’est la première chose qui m’ai passé par la tête.
— Et qu’est-ce que tu lui fais faire?
— Tout! Tout ce que je veux. Et elle ne s’en rappelle même pas!
— Je te crois pas, fini par lancer Simon.
— Man. Je te le jure. Elle fait tout ce que je veux.
Il y a quelques secondes de silence. Il m’adresse la parole.
— Chérie… Lorsque tu te réveilleras, tu te sentiras comme si tu étais dans un sauna. La chaleur sera étouffante…
Il claque des doigts. Après quelques secondes de silence. J’ouvre les yeux. Je leur lance un regard perdu alors que je reprends mes esprits.
— C’est… C’est quoi que tu voulais me demander ? demande-je à Louis.
— J’ai oublié… dit-il.
— Donc, je peux retourner faire mon travail?
— Oui, oui, finit-il par dire.
Je me lève, marche quelques pas.
— Heille, vous trouvez pas qui fait chaud? leur demande-je.
— Non… dit-il.
— Je te gage que le chauffage est encore détraqué, dis-je. Peux-tu appeler le propriétaire du bloc?
— Oui, oui, chérie, dit-il alors que je retourne dans la chambre.
Dès que je ferme la porte. Je me dirige vers la petite salle de bain que l’on peut accéder depuis notre chambre. Je prends une débarbouillette et une serviette et je les jette dans le fond de l’évier. Je tourne le robinet d’eau chaude. Je retourne dans la chambre. Je retire mes jeans, retire mon chandail. J’enfile une petite camisole blanche.
Lorsque je retourne dans la chambre de bain. Je vois un peu de vapeur d’eau chaude qui s’échappe de l’évier. Je prends la serviette et je la tords pour égoutter l’excédant d’eau. Et je l’enroule autour de ma tête. La débarbouillette, je l’utilise pour m’humidifier le dessous des bras et le bas du dos.
Lorsque je ressors de la chambre deux minutes plus tard, presque en sous-vêtements. Simon est littéralement bouche bée.
— Heille, y fait vraiment chaud! Qu’est-ce qu’il a dit le propriétaire?
— Heu… Il a dit qu’il s’en occupait…
— Comment vous faites? commente-je en faisais référence à leurs vêtements à manches longues.
Louis me fait signe d’approcher et de m’assoir à côté de lui. Il prononce mon mot-clé et je me rendors.
— Mais c’est donc ben hot! lance Simon. Elle sue!
Il touche mon front.
— Même sa peau est chaude…
— Je te le dis… Et elle s’en rend même pas compte!
— Qu’est-ce que tu lui fais faire?
— Plein de choses… dit-il évasivement. Même qu’au lit… C’est pratique…
— Qu’est-ce tu veux dire?
— Ben… Moi, j’aime vraiment les fellations… Normalement, elle m’en fait, mais ça dure jamais plus de deux ou trois minutes. Elle se tanne. En transe… C’est une autre histoire…
— Comme quoi?
— La semaine passée… Lundi… hier… Elle m’en a fait. Je te le jure. Trente ou quarante minutes non-stop à chaque fois… Même qu’hier… je lui suis venu dans la bouche.
— Et?
— Et… Ben elle s’en rappelle même pas. Elle dit qu’elle a mal à la mâchoire. Qu’elle un drôle d’arrière-goût dans la bouche… Mais elle ne comprend pas pourquoi…
— Mais là… Comment sais-tu que c’est ce qu’elle voulait faire? Qu’elle est consentante?
— Je me le suis demandé aussi… Mais j’ai lu sur l’hypnose. J’ai même fait semblant de vouloir suivre une hypnothérapie. Tout partout, on me dit que l’hypnose enlève les inhibitions, mais que les personnes hypnotisées ne commettraient pas d’actes auquel elles ne sont pas consentantes.
— Mais comment en es-tu sûre? lui demande-t-il.
— Je… À vrai dire… j’ai pas vraiment essayé… Tu veux faire un test?
— Okay.
Louis se tourne vers moi.
— Chérie. Lorsque tu vas te réveiller. Tu n’aurais qu’un seul désir : faire une fellation à Simon. Tu t’agenouilles devant lui. Tu lui baisses les pantalons. Et tu le suces.
— T’es sûre? lui demande Simon.
— Oui, oui. Elle est fidèle. Elle ne ferait jamais ça…
— Tu peux te réveiller, me dit-il.
J’ouvre mes yeux de nouveau. Je leur lance un regard perdu et je me relève.
— Il fait vraiment chaud, dis-je en me passant la main dans mes cheveux.
Je me lève et je marche vers la fenêtre. Il fait -10 Celsius dehors, mais je l’ouvre grand. Et je marche vers la chambre. Alors que je suis à mi-chemin, il regarde son ami.
— Tu vois? dit-il.
— Tu vois quoi? lui demandais-je.
— Rien, rien. Je vais rappeler le propriétaire.
— Dis lui dire de se dépêcher! lance-je avec vigueur.
***
Quelques jours plus tard, je marche dans les couloirs d’un bloc-appartements. Je cogne à la porte 8. Trente secondes plus tard, la porte s’ouvre. Simon parait surpris de me voir.
— Amélie? Qu… Qu’est-ce que tu fais ici? demande-t-il, visiblement tracassé.
— Je peux te parler? dis-je.
— Oui, oui. Entre.
Dès que la porte se referme. Je m’agenouille devant lui.
— Wooo… Wooo! Qu’est-ce que tu fais?
— Ce que j’ai envie, dis-je avec un petit sourire.
J’approche mes mains de sa braguette. Mais il recule d’un pas. J’avance à genoux, essaie de nouveau de t’attraper le bouton de son jeans.
— C’est pas toi ça, dit-il.
— Comment tu le sais… Tu me connais à peine… lui dis-je.
— C’est Louis…
— Laisse-le en dehors de ça veux-tu… Là maintenant… Je veux te sucer! Ça fait plusieurs jours que j’en rêve…
Je finis par défaire le bouton de son jeans et je baisse son pantalon et ses boxers brusquement. Par réflexe, il met ses mains sur son sexe.
— Si c’est de Louis que tu as peur, je garde ça entre nous deux…
Il essaie de reculer, mais comme il a encore ses pantalons aux chevilles, il trébuche sur le sol. Je m’avance, me penche et je prends sa queue.
— Lâche ma… queue… dit-il.
— Mon chum, il y en a une grosse! dit-il avec un petit sourire. Mais là, maintenant. C’est la tienne que je veux, complete-je.
— Chef… Chef Boyardee! lance-t-il.
— Quoi? dis-je. Si c’est ce que tu veux, je te prépare à manger après… Je cuisine mieux que lui!
Je sens sa queue qui grossit un peu entre mes doigts. Je me penche l’approche à ma bouche. Il pousse un soupir. Après quelques baisers avec lèvres, je le sens gonfler. Il me regarde alors que je la savoure. Je lui donne de petits baisers, laisse ma langue s’enrouler autour de son gland.
Lorsque je prends de petites pauses, j’utilise ma main pour le masturber. Je le sens vraiment excité. Je sais que ça fait quelques mois qu’il est célibataire, qu’il apprécie énormément ce que je fais. Je continue de le travailler pendant un bon et long dix minutes. Dix minutes à le sucer sans arrêt…
Il est de plus en plus excité. Il respire de plus en plus fort.
— Je… Je vais venir, je suis pas loin, dit-il.
Je continue de le sucer avec un peu plus de vigueur. Maintenant lorsque je le suce, je ne laisse plus son gland sortir de ma bouche. Je veux avaler… Vingt secondes plus tard, ses jets de spermes envahissent ma bouche. Comme je suis un peu par-dessus lui, c’est un peu difficile de garder tout en moi. Mais je n’en perds que quelques gouttes.
Dès qu’il a fini, je me relève lentement, replace mes cheveux.
— Écoute, dit-il encore essoufflé. C’est Louis qui t’a fait faire ça…
— Veux-tu arrêter avec Louis… dis-je. Je fais ce que je veux.
Je me dirige vers la porte.
— Demain, même heure, ajoute-je le regardant.
— Quoi demain?
— Pas un mot à Louis, dis-je en sortant.